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339 €

Mercedes E. Bovary
Mercedes E. Bovary
CARTE MAPPEE Deb76d2851901f9d1e9837fa26ed0fa7
AGE : 34 ans
RACE : hybride biche
LIE(E) A : Teddy J. Oswald
METIER : voleuse à plein temps
STATUT : SDF, célibataire et deux enfants
AVIS SUR LA GUERRE : ceci est mon avis sur la guerre wesh ceci est mon avis sur la guerre wesh ceci est mon avis sur la guerre wesh ceci est mon avis sur la guerre wesh ceci est mon avis sur la guerre wesh ceci est mon avis sur la guerre wesh ceci est mon avis sur la guerre wesh ceci est mon avis sur la guerre wesh
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Ven 15 Sep - 16:20
CECI EST LE TEXTE
Mercedes E. Bovary
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AGE : 34 ans
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Ven 15 Sep - 16:23
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Les rubis (♦) sont la monnaie du forum vous permettant d'acheter de nombreuses choses, en particulier votre équipement pour l'aventure mais aussi vos autres comptes si vous remplissez les conditions.

LES DIFFÉRENTS RUBIS

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COMMENT EN OBTENIR

• en postant sa fiche de présentation → 50 rubis
• en proposant un prédéfini → 75 rubis
• en postant un rp → 5 rubis
• en votant sur les top-sites → 2 rubis par vote
• en suggérant / corrigeant quelque chose → 25 rubis
• en participant à la loterie → nombre de rubis aléatoire
Mercedes E. Bovary
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Sam 6 Jan - 17:43

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JANNAH CHANG

WHAT THE HELL GOING ON ? CAN SOMEONE HELP ME PLEASE ?

  • Âge32 ans
  • Origine(s)Malaisienne par son père, marocaine par sa mère
  • sexeFemelle
  • OrientationPansexuelle, il n'y a que les sentiments qui comptent
  • GroupeHybride neutre
  • métierElle aurait voulu travailler dans un boulot qui bouge bien mais actuellement elle est enfermée dans une cage toute la journée.
  • Niveau socialPauvre, que ça soit depuis sa naissance jusqu'à son statut d'être inférieur, elle n'a connu que ça.
  • RaceBiche
mon avatar

caractère

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Jannah. Tu es cette sale gosse, cette chienne toute droite venue des trous à rat d'une ville portuaire malfamée, destinée à être jetée en pâture pour une vie pittoresque. Jannah, paradis, benjamine d'une famille qui avait tout pour être heureuse. Mais chaque personne possède une part d'obscurité en lui, qu'il en soit fier ou non, qu'il la cache qu'il au contraire qu'il s'en serve pour devenir plus fort.

Toi c'est un peu des deux. Tu as eu cette sensation de dépression durant un long moment, ce moment de vide durant lequel tu ne fais rien, fumant simplement un de ces bâtons de tabac en bullant la plupart de la journée et c'est souvent quand tu es seule que tu finis dans cet état. La solitude tu détestes ça même si tu refuses de l'admettre : l'homme n'est pas fait pour vivre seul et tu as cette peur de finir de nouveau abandonnée qui te prends aux tripes, violemment, à t'en faire gerber.

Alors tu préfères profiter de la moindre personne proche de toi, silencieusement, parfois en affirmant ne pas aimer la proximité ou en grognant doucement mais jamais méchamment. Non, bien au contraire. Ta sœur aurait eu tendance à dire que tu es une véritable peluche quémandant attention sur attention et elle n'aurait pas vraiment tort : chaque phrase, chaque geste, tout te touches énormément lorsque cela concerne une personne ayant une grande importance à tes yeux.

Parce que pour eux, tu ferais tout.
Jusqu'à donner ta vie pour leur permettre de vivre un jour de plus.

On dit que tu es trop protectrice et les gens ont sûrement raison, tu fais bien trop attention aux autres, faisant gaffe au moindre détail en ayant avec eux la plus grande des délicatesses. Tu t'étonnes d'ailleurs parce que malgré toute la douceur et la tendresse dont tu pouvais faire preuve, tu étais une femme caractérielle et franchement difficile à vivre.

Tes gestes sont doux, comme s'ils avaient peur de faire mal, tu as ce don de pouvoir apaiser les autres, comme si tu prenais en toi toute la haine qu'ils pouvaient contenir, tout ça pour les voir sourire et apprécier la vie. La bonne humeur, la joie de vivre, tout ça fait battre ton cœur, t'arrache un sourire et te donnes la force d'avancer d'un pas supplémentaire chaque jour.

La joie.
La peine.
La colère.
L'amour.

Tu es devenue émotive avec le temps Jannah, beaucoup trop même. Tu étais cette femme laissant voir la moindre émotion dans son regard, aussi pétillant que vide mais tu as appris à faire avec et le cacher est une chose visiblement bien trop difficile pour toi. Lorsque tout va mal, tu pleures. Lorsqu'une chose t'amuse, tu rigoles à t'en percer les poumons. Lorsque tu détestes, tu brises tout et lorsque tu aimes, tu aimes à en crever de bonheur. Alors oui, les gens pourraient jusque-là, tu pourrais être la femme parfaite, la petite épouse qu'on a envie d'avoir chez elle.

Mais s'en était tout autre.
Parce que oui, derrière cette gentillesse et cette tendresse tu étais cette femme dure à vivre, légèrement flemmarde et bordélique par dessus tout. Lorsqu'on te demande une simple tâche ménagère tu le feras avec un entrain presque inexistant, traînant des pieds les mains dans les poches ou en soupirant, voir les deux en même temps.

On te reproche d'être fière, trop fière et c'est la triste vérité. Tu as raison, toujours ou alors feras tout pour avoir le dernier mot, refusant de capituler pour te sentir rabaisser et faible, peu importe la personne en face et les autres ont tendance à détester ce point-là, agacé par tes gamineries et tes crises capricieuses sur des sujets risibles tirés par les cheveux.

Du coup parfois, ça part en couilles mais une fois ta crise passée, après tes petites insultes jetées en l'air, tu reviens toujours t'excuser, systématiquement, redevenant la femme douce que tu es habituellement. Celle aimant le contacte des autres, les enfants et la proximité. Celle ayant besoin de tout cela pour se sentir vivante et respirer un air pur.

Tu gueules souvent, haussant la voix pour te faire entendre, tu rougis beaucoup aussi parce que tu ne sais pas toujours comment réagir et tu grognes à la moindre pique lancée, y répondant parfois avec une petite pointe d'humour.

Mais n'espérez pas la voir sous ce jour si vous n'êtes pas une personne proche, tu préfères te cacher sous une épaisse carapace pour te protéger du danger et éviter une nouvelle tragédie, toi qui préfère te trancher la gorge que de perdre à nouveau un être cher et important à ses yeux.

Alors tu es irascible, insupportable et violente. Tu t'es confectionnée cette protection pour paraître plus forte, pour te faire respecter et craindre dans les pitoyables ruelles de Klang. Comment voulez-vous être à l'égale des délinquants d'une banlieue pourrie en étant fine et mince ? Il faut frapper, mordre voir même battre à sang. On dit que tu es inaccessible, imprévisible et sauvage et ils ont complètement raison : tu fonces dans le tas sans forcément réfléchir alors qu'en réalité tu es une demoiselle plus que futée et rusée, tu te jettes dans la baston ou dans les courses-poursuites faisant grimper cette adrénaline faisant battre ton coeur.

Personne n'ose donc réellement t'approcher et c'est tant mieux, tu préfères éviter le contact, rester dans ton bonheur dans lequel tu te complais, femme jalouse et possessive que tu étais. Alors tu t'enfuis lâchement, tu ne veux plus faire confiance, tu ne veux plus rencontrer pour souffrir, pour crever de nouveau petit à petit, comme un feu ne souhaitant pas s'éteindre pour de bon.

Froide, vulgaire, insolente et fière, terriblement fière. Beaucoup trop.
Mais tu était-ce que tu étais Jannah, une femme fragile ayant besoin d'attention et préférant vivre dans son bonheur quotidien que de souffrir bêtement pour rien.
mon avatar

physique

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On t'a toujours dis que tu ressemblais à ta mère, que tu étais son portrait craché et que tu allais devenir une femme plus que ravissante. Au début tu t'en moquais mais avec le temps, tu as du apprendre à faire avec et à accuser ces remarques pourtant si positives. Ta mère était belle dans son uniforme d’hôtesse, elle était désirable et féminine à souhait. Tu ne pouvais donc comprendre les raisons de ces réflexions sur ton corps à toi qui n'avait très clairement rien à voir avec celle t'ayant mis au monde mais tu les remerciais gentiment, faussant un sourire.

Tu étais grande toi aussi, bien plus que ton frère lorsqu'il avait ton âge, un mètre soixante douze à tout casser pour peut-être cinquante neuf kilogrammes. Tu es fine Jannah, toute en muscles pour te permettre de courir sur de grandes distances et semer ces misérables policiers cherchant à te mettre la main dessus et pour leur mener la vie encore plus dure, tu es agile, te servant de tes mains pourtant encore si douces pour agripper à la petite brique dépassant de ce muret pour leur fausser compagnie ou encore pour rattraper cette chaîne pendant de ce conteneur finalement trop loin pour te réceptionner correctement. Il te fallait survivre dans ce monde sauvage, il te fallait serrer les dents et faire en sorte de vivre chaque jour comme le précédent alors tu as tout fait pour sculpter ton corps comme il se devait d'être : fort. Un corps entretenu sans pour autant te faire ressembler à une bodybuildée mais plutôt à une femme ravissante et fière de son corps.

Et lorsque tu le désirais, tu pouvais l'être cette femme ravissante. Une peau mâte, un teint hâlé douce au toucher comme de la soie malgré les deux cicatrices ayant prit place sur tes poignets comme deux jumelles inséparables, souvenirs douloureux d'une enfance terrible et bien plus difficile que tu ne le laissais paraître. Alors tu souris doucement. Illuminant ton visage aux traits aussi durs qu'affectueux. Tu es une femme maintenant et tes yeux légèrement en amandes d'un marron profond le montre bien, aussi vide que pétillant, sérieux que joueur, dévoilant malheureusement que trop bien tes émotions du moment. Et quel paradoxe quand on sait qu'à l'époque tu semblais vide de toute émotion, véritable chien de combat prête à tout pour parvenir à ses fins, te voilà devenue émotive et bien plus vivante. Ton petit nez aquilin semble tout mignon et tes lèvres n'attendent que d'être embrassées pour la première fois. Terriblement plus mignon que cette larme tatouée sous ton œil droit, là pour ne jamais oublier ta véritable nature.

Parfois, tu passes ta main contre ton cou, marqué d'une petite tâche de naissance plus brune mais devenue presque inexistante puis automatiquement, les gens continueront sûrement de baisser le regard sur ta poitrine, bien présente et visible à la vue de tous, un bonnet D t'ayant gêné pendant de nombreuses années mais avec lequel tu as appris à vivre, souvent tu dis que tu aurais préféré être plate et sans formes pour ne pas avoir à subir ces regards dérangeants mais ça aussi, tu as appris à le supporter. Et quand ce n'est pas sur ton buste que les autres louchent, c'est lorsque tu es de dos, leur laissant libre contemplation, tu t'en souviens de cette réflexion venant d'un homme ayant tâté à t'acheter, de tes hanches et fessier. Oui tu lui avais collé une droite, te valant une douche froide et un repas en moins pour cet affront.

Et c'est aussi à ce moment, après qu'ils aient à peine regarder tes fines jambes endurantes que lui les rappellent à l'autre de ta voix forte et autoritaire dans la plupart des cas comme pour les forcer à te regarder de nouveau dans les yeux et cette fois, ta main passe dans ta tignasse corbeau bien peignée et impeccable d'où dépasse deux petites oreilles de biche que tu caches parfois sous un chapeau  ou un foulard. Coupés à mi-épaules, tu attaches souvent les deux plus grandes mèches en deux tresses bien qu'il t’arrive de changer souvent en fonction de tes envies.

Ce changement se ressent aussi pour ton style vestimentaire et à vrai dire tu n'en possèdes pas vraiment. A l'époque, tu portais des vêtements amples, sarrouels, débardeurs et rangers militaires pour garder tes pieds à l'abri de tes escapades et bien que tu arrives à porter des robes et autres vêtements raffinés et féminins, tu as une sainte horreur des talons, n'arrivant pas à marcher avec malgré tes nombreux essais mais au moins tu te rechignes plus, sachant te montrer ravissante quand il le faut sans avoir délaissé ton style décontracté faisant toute la différence.
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histoire

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« Jannah ? C'était une enfant difficile. Elle n'a pas eu trop le choix vous savez, elle s'est toujours battue courageusement pour s'en sortir. »
Abdeladim CHANG, le grand frère.

Tu es née dans ce trou à rat. À Kland bien exactement, dans l'état de Selangor en Malaisie, cette ville reconnue mondialement pour son port. Tu aurais pu vivre une vie heureuse entourée de son grand frère et de sa petite sœur, tu as eu une mère aimante hôtesse de l'air et avait tout l'amour nécessaire malgré un père absent, parti tel un lâche et sûrement sans abri à l'heure qu'il est. Le manque d'argent et la pauvreté n'étaient pas un souci au début : vous savez, quand on est un enfant de quatre ans, on ne pense qu'à s'amuser et faire rire son monde. Tu étais comme ça, une adorable enfant que as vécu comme elle le pouvait, prenant son frère de quinze ans comme sa figure paternelle.

« C'était une bonne élève, un peu dure à gérer par moment mais gentille comme tout. Elle protégeait toujours sa petite sœur et leur relation était vraiment adorable. »
Abir RAHIM, maîtresse de petite école.

Tu aimais cette sœur d'un an ta cadette, elle était la deuxième femme de ta vie après ta mère, celle à qui il ne doit rien arriver, celle que garderait près de toi toute ta vie si tu le souhaitais. Tu l'aimais, tu l'adulais. Elkasmia, elle était parfaite. Elle était jolie avec ses bouclettes brunes, ses yeux verts et ses petites mains d'enfant. Tu as grandis avec elle, ne la lâchant pas un seul instant, s'occupant du moindre de ses soucis, la moindre de ses peines et de ses envies. Si elle pleurait, tu allais la consoler, si un garçon lui avait brisé le cœur, tu allais te charger de son cas personnellement et tu faisais ton possible pour l'aider à rendre ses devoirs dans les temps.

Elle était studieuse, tu avais décroché avec le temps. Elle avait treize ans, tu en avais quatorze. Abdeladim avait bien grandi et c'est lui qui avait repris le flambeau de la famille après la mort de votre mère, décédée dans un dramatique crash aérien. C'était un passage horrible de ta vie que tu préfères oublier. La tristesse, la haine, la désolation, l'abandon, tu avais ressenti tout ça, cette sensation de vide qui vous transperce le cœur et les pleurs de cette sœur ne souhaitant pas s'arrêter.

« Après la mort de notre mère, Jannah s'est occupée de moi comme une mère, je lui dois tout. Elle mérite mieux. »
Elkasmia CHANG, la petite sœur.


Tu es tombée en dépression après cette tragédie, pour tout avouer, tu ne savais plus quoi faire, tu n'arrivais plus à avancer, squatter la maison en fumant malgré les interdictions d'Abdeladim, lui qui n'avait plus aucune autorité sur ta petite personne. Oui tu étais devenue une petite délinquante du dimanche, côtoyant les petits branleurs dévalisant les marchés et traumatisant les petits à la maternelle. Tu t'enfonçais vulgairement, toi qui avais tout pour réussir te voilà maintenant à fumer et boire alors que tu avais à peine seize ans. Dans ces lieux misérables, on mûrit plus vite et tu échappais à la vigilance de ton frère qui faisait tout pour vous nourrir, se tuant à la tâche pour y arriver.

« J'ai tout fait pour m'en occuper correctement mais elle était infernale. Insultante et même violente, je n'en pouvais plus. »
Abdeladim CHANG, le grand frère.

Oui tu étais un monstre. Un monstre cachant son doux visage pour ceux qu'elle aimait. Une carapace te permettant de rester forte dans toutes les situations se présentant à toi, pour ainsi survivre et ramener un supplément d'argent au gérant de la famille. Tu as fait tout ça pour Alkasmia, pour qu'elle puisse avoir un avenir et une vie de famille formidable. Si tu devais mourir pour elle, alors tu aurais donné ta vie sans la moindre hésitation, tu aurais véritablement tout fait.

Tu frappais, tu volais, tu explosais. Tu courrais partout, échappant aux forces de l'ordre en sautant de conteneur en conteneur, grippant et fuyant dans les endroits improbables. Ils jouaient avec la chef des lieux, tu étais à domicile et eux à l'étranger. Personne ne pouvait te battre sur ton terrain de jeux, demoiselle dont la vie ne semblait tenir qu'à un fil. Tu vivais ainsi, survivant tant bien pour faire briller la merveille de tes yeux, ta princesse, ta reine, ta déesse.

« Je m'en voudrais toute ma vie. »
Elkasmia CHANG, la petite sœur.

Elka, elle voulait faire des études. Elle voulait devenir une grande femme et rendre sa mère fière d'elle, et toi aussi par la même occasion. Mais l'argent se faisait rare, terriblement rare. Tu le gaspillais dans les clopes et l'alcool, Abdeladim lui payait les factures comme il pouvait et avait du mal à payer les frais d'études pour la plus petite et de ton côté tu cherchas un moyen de l'aider mais c'était déjà trop tard sans le savoir, alors que tu allas la chercher à l'école en trombe, appelée en urgence par l'infirmière qui avait récupéré la jeune fille de dix-huit ans dans un état pitoyable. Votre frère bossait toute la journée et tu ne voulais le déranger alors tu pris sur toi, ramenant ta sœur chez vous à bout de bras, inquiète et malade.
Cette femme n'aurait jamais dû vous laisser partir, pour rien au monde.

« J'ai fais pleurer ma grande sœur. »
Elkasmia CHANG, la petite sœur.

Au début, Elka n'avait rien dit, restant dans son lit, recroquevillée et livide. Tu n'as pas quitté cette chambre un instant, jamais tu n'as décroché son regard du sien, vide et sans aucune expression. Tu étais perdue, incapable de comprendre. Pourquoi ? Pourquoi avait-elle fait ça ?

Pourquoi avait-elle vendu son rein à des renards pour trouver l'argent nécessaire ? Tu te sentais faible et ignoble. Tu n'avais rien remarqué, rien de tout ça. Tu avais honte Jannah, honte d'être une telle sœur qui éclata en sanglots en tenant sa sœur dans ses bras tremblants. Tu ne l'avais plus lâché, versant toutes les larmes que tu n'avais versées auparavant, comme pour te rattraper. Elle est morte dans tes bras, te laissant seule dans ton désespoir.

Abdeladim fut brisé lui aussi en rentrant, prit de court. Lui non plus n'a jamais compris et vous avez fait les plus brèves funérailles possibles pour ne pas attirer les soupçons et rester tranquilles. Si seulement Jannah, si seulement.

« Ces deux sœurs étaient inséparables et lorsque la plus jeune perdit la vie, la benjamine a complètement changé. C'était assez terrifiant. »
Jaydae, la voisine.

Tu ne rentrais presque plus chez toi, dormant parfois dehors, parfois chez Fakhita, une amie à toi mais tu esquivais ton frère au maximum, lui cachant tes intentions et tes prochaines actions pendant les trois années qui suivirent. Oui tu avais risqué ta vie plus d'une fois, cherchant les embrouilles et les soucis, te faisant exploser ta gueule avant de finalement le retrouver. Tu avais fait tous les recoins sombres et obscurs de Klang, te faisant passer pour une cliente prête à vendre ses organes pour une modique somme puis tu l'as retrouvé.

Cet enfoiré.
Ce fils de pute.
Lui qui avait utilisé ta sœur.

Tu l'as dézingué, sans vouloir en savoir plus. Une balle bien placée pour un travail propre. Tu avais pris la vie d'un être humain mais étrangement, tu te sentais bien. Extrêmement bien. Tu aurais pu fuir quand les forces de l'ordre sont venues chez toi mais tu préféras être raisonnable pour ne pas apporter plus de soucis à ton frère, déjà assez bien écœuré par ton comportement.

« Au fond, je la respecte. Jamais je n'aurais eu la force et la paire de couilles suffisante pour venger notre petite sœur. Je ne peux rien faire pour elle mais Jannah restera toujours la meilleure des petites sœurs. »
Abdeladim CHANG, le grand frère.

La suite ? Tu as finis un taule, bien évidemment. Et ces dernières étaient bien loin des prisons françaises. Oh Dieu. Celles-là ressemblaient plus à l'enfer et les affrontements étaient bien trop courants, toi qui restait malgré tout une délinquante du dimanche tu pris peur et tu t'es faite toute petite durant les trois mois qui suivirent et sans te prévenir on te vira de là, te traînant loin de cet enfer vivant mais au fond … Peut-être que ce dépotoir était mieux que ce que tu allais subir les semaines suivantes.

Tu fus envoyée en France sans aucune indication, te laissant te débrouiller toute seule avec des gens qui ne parlaient pas ta langue. Pitoyable chienne de banlieue que tu étais, enfermée et droguée chaque jour, te voilà misérable. Tu étais devenue une loque, une véritable larve ne cherchant plus à survivre après toutes les injections que tu devais supporter chaque jour.

Oui tu pleurais, te laissant aller au lieu de te défendre. Tu aurais peut-être du mais tout était bien trop douloureux. Tu n'avais plus cette rage de survivre, tu n'avais plus aucun but dans la vie et ne ressemblais qu'à un petit animal sans défense, jetée dans la cage aux lions. Lorsque tu cherchais à engager une conversation tu étais ignorée et ce n'est que deux ans après ces vulgaires injections que tout changea du jour au lendemain.

Deux petites oreilles avaient poussé sur ton crâne, toutes petites mais bien présentes et gênantes. Petite biche, te voilà au milieu de ces humains supérieurs, effarouchée et désespérée. On t'a appris le français pendant quatre ans, t'éduquant aussi à la vie de tous les jours et tu as simplement obéis sans t'en rendre véritable compte. Tu avais récupéré cette hargne petit à petit et c'est à tes trente et un an qu'on t'emmena dans cette animalerie dont tu ne savais rien, te fourrant dans un coin de la salle sans grand espoir de te voir un jour vendue.

« Vous pouvez dire ce que vous souhaitez. Je suis aussi humaine qu'animale mais avant tout, je suis un être vivant. Traitez moi comme vous le désirez, je me fiche de tout ça. Je suis moi et c'est tout ce qui compte. Je me fiche de ces Aegis, je me fiche de ces Humanis, je ne les connais pas d'ailleurs. Je ne sais rien d'ici et mon accent vous surprendra sûrement au début. Je fais des efforts pour m’intégrer et reconstruire ma vie.

Je ne sais pas faire le ménage. Je suis très médiocre en cuisine et dure à vivre au début. Vous ne souhaitez pas de moi ? Et bien passez votre chemin, je ne m'ouvrirais qu'à ceux capables de me comprendre ... 
»
Jannah CHANG.

hors jeu

parce qu'en général t'as une vie à côté

Surnom : Couscous
Âge : 19 ans
Comment as-tu trouvé Masters & Nekos ? : Il était dans mes belles fesses
Présence : Autant que possible avec la fac
Ton avatar, c'est : Fareeha Amari (Pharah) • Overwatch
©️linus pour Epicode
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TEST RANG
Sam 6 Jan - 17:44
MERCEDES E. BOVARY
Ma peine s’exhume dans la violence, la colère !
ÂGE : 34 ans
SEXE : féminin
ORIENTATION : Homosexuelle
STATUT SOCIAL : riche, entretenue par un homme aux finances plus que correctes
ORIGINE(S) : Française
MÉTIER : Ancienne domestique pour une célèbre chanteuse d'opéra. Maintenant elle s'annonce comme l'hybride d'un médecin québécois pour garder sa couverture.
GROUPE : Ileris (fournisseuse en armement)
RACE : mante orchidée
PHYSIQUE

Tu as toujours été belle, tu as toujours ravivé le cœur des gens de tes démarques gracieuses et remplies d'un charme sans pareil. Tu es une demoiselle aux pas de danse envoûtants et aux manies hypnotisantes. Tu es belle et ravissante. La fine gouttelette déposée sur les feuilles par la douce brume du matin et le tragique dernier rayon de soleil avant la voile obscur de la nuit.

Alors tu l'accompagnes, cette moitié faisant battre ton cœur de glace, tu tiens fièrement cette ombrelle entre tes fins doigts aux ongles stylisés par un nailart complexe dans le simple but de la protéger des violents rayons du soleil agressant sa peau de nacre. La tienne est maintenant violâtre, presque malade, entre le gris de lin et le parme. Tu as mis du temps avant de l'accepter et maintenant elle ne semble plus réellement te déranger bien que tu cherches à la dissimuler un maximum pour rester le plus humaine possible. Cette délicate douleur te donne un certain charme qu'on ne peut expliquer mais encore une fois, ce n'est pas pour te déplaire. Jouer de ta séduction est devenue la plus vicelarde de tes armes et au vu de son efficacité tu ne sembles pas prête de t'en faire … Mais qu'importe.

Cette demoiselle relève ses yeux vers toi, t'adressant un sourire en croissant tes yeux aux longs cils de biche et pétillant d'un certain intérêt à son égard. Alors tu lui offres un petit sourire tendre, étirant tes lèvres pulpeuses colorées par ce rouge à lèvres ayant coûté une petite fortune. Elle rigole et tu rougis doucement, touchée par sa réaction.

« Tu es si belle, Mercedes. »

Tu la remercies, sursautant en sentant sa douce main prendre la tienne entre ses fins et adorables doigts avant de reprendre sa route comme si de rien n'était. Le vent souffle doucement, faisant voler tes cheveux corbeaux attachés en un simple chignon. Elle adore les toucher, ces mèches soyeuses et terriblement bien entretenues. Ils sont longs, peut-être un peu trop mais les sentir dans le creux de tes reins t'arrache toujours un petit frisson de satisfaction alors tu n'as jamais l'idée ni même l'envie de les couper.

Mais aujourd'hui, en cette nuit d'été, tu es seule sur cette ruelle riche, tes talons claquent d'un air déterminé contre les pavés déformés. Tu gardes la tête haute, tes yeux d'un jaune vif brillant presque à travers cette obscurité éclairée par les multiples lampadaires. Cette fois tu es seule, tu ne tiens plus l'ombrelle que tu as troquée contre une arme à feu chargée. Fini cette tenue de domestique te donnant cet air si sérieux changé contre des combinaisons de cuir moulant ton corps de guêpe. Parfois elle cherchait à rivaliser avec ton bonnet C mais c'étaient de tes hanches charnues aux meilleurs endroits qu'elle était jalouse. Cette pensée t'arrache d'ailleurs un petit sourire alors que cette fois, c'est dans un simple apparat que tu traînais, rabaissant la capuche cachant ton visage aux yeux des autres alors que certains regards se levèrent vers toi. Tu es différente et tu le sais bien … Tu ne peux rien faire contre cette maudite génétique ayant gâché le reste de ta vie alors tu préféras baisser un instant les yeux pour ne plus avoir à affronter les leurs.

Le passé une chose bien terrible. Il vous annihile de l'intérieur et chaque pas, chaque claquement de tes cuissardes te rendait folle, toi, douce et élégante mante religieuse ...
CARACTÈRE

Les gens auront tendance à dire que tu es « trop » sûre de toi, Mercedes. Que maintenant que ta vie a basculé dans une direction que tu ne diriges pas, tu n'es plus la même… Que tu n'es plus comme avant. Peut-être ont-ils raison ? Même toi, tu ne le sais pas vraiment. Hautaine et supérieure, ce sont sûrement les deux adjectifs qui reviennent le plus souvent lorsqu'on vient à parler de ta personne à ton époux lors de vos sorties. Tu regardes tout le monde de haut, comme si tu te savais meilleure qu'eux, plus forte, plus intelligente, plus belle, plus douée. Tu es meilleure et tu vaux mieux qu'eux, ces pitoyables humains vous soumettant à un esclavage sans logique, tu veux leur prouver que toi aussi, tu es distinguée et élégante, que tu peux être plus riche qu'eux et plus instruite. Gerald te dit souvent que tu pousses ces deux défauts un peu à l'extrême et que tu as cette forte tendance à devenir désagréable et même invivable mais tu l'ignoreras toujours en allumant une nouvelle cigarette, comme si de rien n'était.

Au fond, tu ne cherches qu'à te donner confiance en toi, ni plus ni moins. Tu connais ta place et ton statut dans ce monde : rien du tout. Tu n'es plus qu'un vulgaire insecte inutile pour le bon fonctionnement de cette société d'après ses gouvernants et c'est pour cette raison que tu te cherches à te prouver à toi-même que tu peux les dépasser… Pour ne pas tomber dans une pitoyable déchéance qui t'apportera plus de soucis qu'autre chose. 

Alors oui, devant les autres, ces personnes en qui tu ne peux avoir aucune réelle confiance, tu auras cette tendance à te valoriser en te couvrant toi-même de compliments aussi puérils les uns que les autres. Tu montreras sans aucune hésitation cette sournoiserie dont tu sais si bien faire preuve avec les autres, cette manipulation et cette violence verbale. Tu ne veux plus te sentir faible alors tu cherches à utiliser les autres pour ton propre bonheur égoïste, pour ne plus avoir à souffrir. Tu as horreur de ça, dérouiller et avoir mal, aussi bien physiquement que mentalement alors si les autres peuvent prendre cette douleur à ta place, tu n'hésites pas une seule seconde. Tu assumes entièrement cette peur et cette lâcheté, après tout l'être humain n'est-il pas avide de survie ? Tu as déjà tout donné pour la femme faisant battre ton cœur et qui n'a ensuite rien fait pour te récupérer alors … Maintenant, il est du devoir des autres de faire pareil avec ton petit corps sensible, tu en es persuadée.

Parce que oui, toi, la grande Mercedes, n'est rien d'autre qu'une femme sensible au cœur meurtri et aux doigts tâchés de sang. Tu ne caches juste aux yeux des autres pour ne pas te faire marcher dessus. Derrière cet air aussi raffiné que sauvage, ton regard aussi meurtri que sévère, tu pleures. Tu es une femme adorable et sensible, présente pour ceux qu'elle aime malgré les nombreux soupirs agacés que tu peux lâcher, presque rieuse et maternelle. Oui tu ne montreras aucun intérêt à le faire et même si à force de jouer de cette carapace, elle a fit à te coller à la peau, tu restes protectrice et à l'écoute des autres. « La plus chiante, mais la meilleure des confidentes ! » comme l'a déjà dit Pénélope pour parler de toi. En leur compagnie, tu fais mine d'être plus humble, sûrement pour que cette fois, ce soit eux qui te noient sous les louanges. 

Mais tu n'en restes pas moins irritable et colérique, tu détestes ça d'ailleurs. Violente et prise de certaines crises de folies, on te dit souvent lunatique ou caractérielle et tu as parfois cette tendance aux caprices enfantins mais tu arrives souvent à te défaire de ce caractère avec une bonne cigarette ou un excellent vin, retrouvant ce calme faisant ton charme. Tu n'aimes pas franchement parler pour rien dire et tu préfères juger les gens avec tes billes jaunes reflétant peu de tes réelles émotions. Encore une fois, tu as ce besoin maladif de te cacher. 

On te dit aussi « misandre », toi qui a cette atroce difficulté à t'approcher des hommes à quelques exceptions prêts, tu préféreras t'en éloigner pour rester dans ton petit cocon féminin, sans trop savoir pourquoi. La plupart des hommes t'ayant côtoyé n'ont rien tiré de toi et plusieurs encore, qui ont cherché à goûter à tes courbes contre certains produits n'ont goûté qu'à la redoutable mante que tu es… Peut-être est-ce pour ça que tu refuses de t'en approcher autant ? De peur de péter les plombs et de laisser cette femelle cannibale prendre le dessus sur toi ? À vrai dire tu ne souhaites même pas savoir. 

Alors oui, les gens auront tendance à dire que tu es une sale garce mais au fond tu essayes juste de survivre dans cette rude société où les plus faibles se font éternellement dévorer.
HISTOIRE

Tu es posée là, assise sur le bord de ce lit bien trop luxueux, dénudée, la tête entre tes mains, ta clope entre tes lèvres pulpeuses. Encore un. ENCORE. Tu trembles, te sentant souillée avant de finalement prendre ton courage à deux mains pour te lever. Tu passes devant ce grand miroir pour tomber nez à nez avec ton reflet. Tu es belle Mercedes, même dans la mort, même avec ce sang poisseux collé au visage, tu es diaboliquement et mortellement belle. Demain encore on parlera de ton carnage, d'un homme au cou tranché, inerte sur son lit. Encore une fois, tu effaceras toutes les traces comme une experte. Encore une fois.

Pourtant cette fois là, tu te sentais vide et tu ne pris même pas la peine de fouiller dans ce porte feuille débordant de billets violets ni même de dérober les clefs de cette merveille de mécanique. Non, tu te rhabillas simplement en silence sans prendre la moindre douche, tu es déjà souillée alors à quoi bon, te chaussant de tes talons hors de prix pour sortir de cet hôtel dans la plus grande des discrétions… Tu soupires, désolée pour les femmes de ménage qui tomberont sur cette atroce scène… Désolée….

Tes jambes te traînent donc vers ce boulevard bondé, tu n'as pas cette démarche féline et engagée, tu n'avances pas d'un pas rapide et déterminé. Tu sembles ailleurs, vagabondant d'un air presque rêveur, ailleurs sans te soucier des alentours… Pourquoi ces souvenirs choisissent-ils ce moment pour refaire surface ? Ce n'est pas le moment d'être perturbé ni d'être mal à l'aise alors tu essayes d’accélérer le pas, comme pour chasser ce passé cherchant à te rattraper.

Tu as eu une enfance tout ce qu'il y a de plus normale si on omet le fait que tu fus adoptée à ta naissance par une famille riche et généreuse cherchant à offrir une vie meilleure aux nourrissons laissés là sans personne pour venir les chercher. Parents sdf qu'on t'aurais dit il y a longtemps. Mais qu'importe, ta vie de jeune demoiselle fut simple et sans encombre malgré l'enseignement strict et privé que tu as pu recevoir. Deux ans après ton adoption, une petite demoiselle vit le jour pour agrandir votre petite famille. Madame pensait ne jamais pouvoir avoir d'enfant mais son rêve s’exauça finalement lorsqu'elle donna naissance à la belle fleur que fut Narcisse. Elle était belle, vous étiez ravissantes. Deux bébés protégés par une bonne étoile leur menant la vie dure.

Combien de fois Madame vous a-t-elle claqué le bout des doigts avec sa règle en bois pour avoir chipé deux ou trois biscuits ? Trop souvent mais pour un tel régale, une petite punition n'était rien. Alors vous laissiez votre vie faire son cours, travaillant durement à l'école pour un avenir radieux, étudiant attentivement pour faire plaisir à vos parents tout en travaillant vos passions à côté. La danse pour toi, le chant pour Narcisse. Elle était douée, terriblement douée, elle avait même un don caché et c'est sûrement pour cette raison qu'elle alla s'inscrire aux cours de chants lyriques. Vous aviez respectivement 15 et 16 ans, deux véritables poupées n'ayant aucune ressemblance physique mais s'accrochant l'une à l'autre comme deux Siamoises, la « belle époque » comme Narcisse le disait souvent en souriant, mélancolique. La dure réalité d'adulte vous rattrapa pourtant vite lorsque vos parents se firent plus protecteurs et désireux de vous offrir une vie faite d'amour et d'eau fraîche. Tu aurais pu devenir une grande danseuse classique, tu aurais pu remplir des salles entières mais tu préféras abandonner ton projet personnel pour accompagner ta jeune sœur dans son rêve d'enfance. Tu étais folle de sa voix, tu étais dépendante des frissons qu'elle t'apportait et c'est sûrement par peur de la perdre que tu la suivis dans son parcours. Elle avait trouvé un contrat à vingt-deux ans, signant avec un grand opéra parisien pour plusieurs représentations. « Une prodige » que beaucoup disaient alors qu'un homme commença à rentrer dans sa douce existence. 

Forcément au début, tu fus mécontente de cette annonce mais tu ne laissas rien paraître, heureuse de la voir s'épanouir ainsi alors qu'au plus profond de toi, tu éprouvas une certaine colère et jalousie envers ce jeune avocat la couvrant de cadeaux et de biens. C'est à ce moment, du haut de tes vingt-quatre ans que tu te proclamas domestique personnelle de la « grande Narcisse Bovary, la nouvelle étoile montante de l'opéra français », une perle. Deux ans plus tard, il la demanda en mariage qu'elle accepta sans rechigner un seul instant. 

Si seulement tu avais tout compris avant, tu aurais pu t'enfuir avec elle. Mais pourquoi a-t-elle attendu le jour de son mariage pour t'annoncer, haut et fort, qu'elle ne portait aucun amour envers lui ? Que son cœur ne battait que pour un autre ? Et quelle ne fut pas ta surprise lorsqu'elle t'embrassa d'un baiser chaste avant de s'enfuir, comme le vent. Si seulement tu avais eu le courage de la prendre par le poignet pour t'en aller loin d'ici. Mais par respect pour sa passion, tu te fis silencieuse, serrant simplement les dents en la voyant se faire passer la bague au doigt par cet ignorant … Tu t'es fait violence, supportant les regards de cet homme, obéissant au moindre de ses ordres dans le plus grand des calmes. 

Tout aurait pu bien se terminer, tu aurais pu oublier cette interaction avec Narcisse et faire comme si de rien n'était mais vous êtes allez plus loin quelques nuits plus tard, clamant timidement vos sentiments l'une pour l'autre lorsque son époux n'était pas présent. Encore une fois tu aurais pu t'enfuir avec elle, la tirer avec toi dans un pays étranger pour vivre une vie à la Thelma et Louise … Tu aurais pu mais tu ne l'as pas fait, sûrement par peur cette fois. Tu as préféré jouer le rôle de la maîtresse silencieuse avec qui ses miles et uns ennuis peuvent s'envoler. 

Son mari n'a jamais rien remarqué, bien trop occupé à compter les centilitres restant dans ses bouteilles de whisky en grognant injures et injures sur sa petite demoiselle beaucoup plus jeune qu'elle. Qu'il était dur de serrer les dents sans rien dire. À vrai dire, tu te trouves encore horrible à l'idée de n'avoir rien fait … Si seulement … Si seulement tu n'étais pas partie faire ces maudites courses … 

Il avait encore bu ce soir-là, un peu plus que d'habitude et c'est Narcisse qui avait encore fait les frais de ses crises de colère. Tu t'attendais à les retrouver chacun dans leur coin en rentrant, lui en train de décuver et elle au lit en sanglotant. Mais la maison était calme, bien trop calme après une dispute comme celle que tu avais quittée et tu fus si surprise du spectacle se présentant sous tes yeux que la poche de courses s'écrasa au sol, explosant la toute nouvelle bouteille de whisky que tu avais acheté pour Monsieur … Il était là, étalé par terre en train de se vider de son sang alors qu'à côté de lui, recroquevillée sur elle-même, sanglotait une petite fleur fanée par la peur et la terreur. Tu vins lui relever le menton doucement, croisant son regard paniqué.

« Bébé, explique moi ce qui …
CE N'EST PAS CE QUE TU CROIT MERCEDES ! JE NE VOULAIS PAS ! IL M'A MENACÉ ! JE …
- Je m'en fiche de tout ça … Quesque tu as fais ?
- Il s'est jeté sur moi … Mercedes …Il est devenu fou et … Je l'ai poignardé … Et ... »

Elle éclata en pleurs, souffrante, désespérée et perdue, les mains tâchées de sang en s'accrochant à toi, salissant ton tout nouveau chemisier blanc. « Je ne veux pas aller en prison ! J'ai peur Mercedes ! Je m'en veux tellement ! Je suis désolée … Désolée … Désolée … »

Alors tu l'as levé, tu l'as traîné avec toi jusqu'à cette salle de bains, tu as effacé cette encre rouge de ses doigts de fée, troqué ses vêtements couverts de sang contre d'autres en séchant ses larmes d'un baiser, tu la regardas une dernière fois dans les yeux, serrant aussi délicatement qu'amoureusement ses doigts entre les tiens.

« Tu vas appeler la police … Et leur dire qu'ils doivent venir en urgence … »

Tu l'embrassas encore, tremblante, angoissée, paniquée. Les battements de ton cœur ne cessèrent de s’accélérer lorsque tu laissas Narcisse dans cette salle de bains, enfermée de l'intérieur en sanglots. 

« Tu vas t'enfermer dans cette salle de bains. Ta domestique vient d’assassiner ton époux et maintenant … C'est toi qu'elle souhaite. Tu vas partir avec eux pour continuer ta petite existence de chanteuse. Je prendrais sur moi Narcisse, tu n'as pas à t'en faire … Je t'aime ... »


Tu retournas dans le salon, l'entendant s'exécuter alors que tu t'étais faite silencieuse, couverte d'un sang qui n'était pas le tien. Tu aurais pu t'enfuir avec elle loin d'ici, mais tu savais que la police allait vous rechercher pour vous mettre toutes les deux derrière les barreaux … Alors qu'avec un coupable déposé sur un plateau d'argent et une victime traumatisée, l'affaire était réglée sans aucun contretemps. Pour ta moitié tu allais encaisser toute cette horreur … Pour cette délicate plante …

Le bruit des forces de l'ordre défonçant cette porte d'entrée, ces cris, ces ordres … Tu n'as pas rétorqué, te laissant mettre au sol et menottée, tu étais sereine en te retrouvant juste à côté de ce cadavre, de ce type … Enfin il laissait Narcisse tranquille, enfin elle pourra recommencer sa vie avec, tu l'espérais, une personne digne de confiance. Ils sont venus la chercher pour l'emmener avec eux, loin de toi, loin de cette maison … Loin de tout.

« L'avocat PREVOST assassiné par sa domestique. La meurtrière se trouve maintenant derrière les barreaux. »

Tu as fait l'une des journaux. Pour tout dire, ils avaient réussi à te trouver une place plus facilement que tu n'aurais pu le croire mais cette vie de misère ne dura que quelques mois avant qu'on ne vienne te chercher pour t'envoyer ainsi, dans ce laboratoire presque trop morbide pour une demoiselle comme toi.

Le cadavre de cet avocat t'avait déjà donné la gerbe mais ce n'était rien comparé à ce que tu encaissas ici chaque jour qui passa. Piqûres, injections, traitements, tu eus droit à toutes ces choses plusieurs fois dans la même journée pendant presque deux ans. Tu changeas, délaissant cette peau de nacre contre une couleur violâtre presque dégoûtante, ces yeux maintenant jaunes et brillants … Une hybride, voilà ce que tu étais devenue … Un être inférieur … Un monstre qui allait être vendu aux plus offrants pour ses doux services … Oh si seulement tu avais pu imaginer un seul instant devoir subir ça …

Heureusement que tu as pris sa place. Heureusement.

Tu les as senti passer, chaque coup de fouet, chaque claque, chaque insulte, chaque humiliation … Tu t'en souviens encore et ces cicatrices recouvrant ton dos ne sont là que pour te remémorer douloureusement chacun de ces moments. L'homme n'était que la pire des espèces vivant sur cette terre et c'est seulement après un violent dressage que tu te retrouvas dans cette animalerie, au milieu d'hybrides aux allures presque fantastiques. Tu allais être vendue chère aux types étranges vivant de leur pitoyable business dans les bas-fonds de la ville. Prostituée de luxe, c'était sûrement ce qui allait t'attendre et bien évidemment tu fus rapidement achetée par un trafiquant d'armes, un type sournois aux allures de Yakuza, tout ce qu'il y avait de plus banal. 

Il n'a pas imaginé un seul instant que ce nouveau jouet aurait pu un jour se retourner contre lui. La femme est une terrible prédatrice et il l'apprit à ses dépens, poussant son dernier soupir avant le septième ciel … Tu dû serrer si fort tes doigts autour de son cou qu'encore aujourd'hui, tu en trembles … Son regard affolé, sa respiration saccadée, son pouls s’accélérant avant de finalement se stopper … Tu en as chialé ce soir-là, depuis longtemps. 

C'est à ce moment que tu échappas complètement aux Humanis. Tu t'es cachée pendant plusieurs mois dans ces ruelles nauséabondes, vivant sous cette ville connue pour sa romance et son tourisme, à presque fouiller dans les poubelles pour survivre. Tu n'avais que ce revolver et quelques balles pour te protéger alors que tu ne savais même pas comment t'en servir… Toi, frêle jeune femme de vingt-six ans … Seule, délaissée, pitoyable. Il t'a sauvé d'une mort certaine, d'une déchéance aux enfers en te recueillant avec lui sans te demander la moindre chose en retour. Cet homme t’hébergeait chez lui gratuitement, t'offrant toit, lit, hygiène et nourriture. Il était bon, charmant, gentleman et tout ce qu'il y avait de plus gentil. Gerald, un allemand psychologiquement perdu à la recherche d'une nouvelle vie. Il avait perdu ses deux petites filles, retrouvées sans vie dans une ruelle sombre, meurtries et violées. Deux adorables jumelles blondes tuées avec leur amour de sœurs. Une femme dépressive qui pète les plombs et bute ce violeur pédophile au beau milieu du tribunal avant de finalement se pendre. Qu'elle était belle la vie pour ce médecin n'ayant rien demandé à personne. 

Il aurait pu te laisser là, à crever dans cette ruelle crade, il aurait pu facilement te buter avec ta propre arme, il aurait pu … Il n'a rien demandé d'autre que ta compagnie. Tu as repris du poids et confiance en toi, te levant chaque jour pour avancer d'un pas supplémentaire dans le but de retrouver goût en la vie. Tu récupéras papiers d'identité falsifiée et papiers d'adoptions trouvés on ne sait où. « Au moins, on ne te fera pas chier dans la rue, si on t'arrête. » qu'il t'as dditavant de tout ranger dans ton sac. Tu faisais ta vie, il faisait la sienne. Chaque matin tu retrouvais toujours un petit mot, quelques billets pour la journée et de quoi grignoter. Encore aujourd'hui tu as du mal à le comprendre, il est plutôt du genre solitaire. 

Mais tu ne t'es jamais faufilée dans sa vie privée, restant dans ton coin sans trop savoir quoi faire de ta vie. « Narcisse, la belle étoile » s'était enfuie du devant de la scène et plus personne n'avait entendu parler d'elle après la tragédie arrivée à son époux … Quelle triste histoire pour une si faible demoiselle … Tu avais eu cette terrible envie de la retrouver mais tu préféras t'abstenir à l'idée de lui apporter plus de problèmes encore, toi qui, sans réellement t'en rendre compte, avait pourri son existence toute entière … Tu aurais dû continuer tes cours de danse pour briller dans ton coin mais non … Tu as tout gâché …Tout ça a cause de sentiments que tu n'as jamais réellement compris …

C'est à cette époque que tu t'es fait tatouer, par cette magnifique femme blonde à l'accent adorable. Elle était belle, douce et plus qu'attirante. Si maternelle ... si tendre. Tu as discuté un petit moment avec elle alors qu'elle gravait ce que tu voulais le long de ton avant-bras gauche, compréhensible et tout de même distante.

« Richesse et savoir sont rose et narcisse qui ne sauraient fleurir ensemble »

Elle était cette belle Narcisse, tu étais cette rose fâchée par la honte et le désespoir. Tu étais descendue dans les abîmes d'un enfer typiquement bon, là où tu te faisais entretenir jour et nuit par un homme risquant gros. Après tout, tu avais bel et bien tué un homme de tes propres mains avant de t'enfuir et tu savais que les toutous de ce petit trafiquant n'allaient pas te lâcher d'une semelle pour pouvoir te faire la peau. Même en lui avouant ça, il n'a pas bronché et même … Il s'était mis à rire … « Je les attends, ces petits branleurs. » Avant de te mettre une nouvelle misère au tarot. Cinq ans que tu vivais sous son toit, dans le même lit que lui sans qu'il ne se passe jamais rien entre vous. 

À la fin, tu es même devenue sa femme. Ou du moins, « officiellement ». Encore une fois, ce n'était qu'une couverture pour que tu puisses sortir dehors en sa compagnie sans le moindre souci, pour pouvoir être estimé au rang de femmes et non d'hybride, toi qui a toujours eu cet air hautain collé au visage. Ahhh …. Gerald, que tu pouvais être surprenant parfois. Ces regards sur toi, ces murmures, ces rumeurs, tu les as toujours encaissées en semblant indifférente, toi qu'on critiqua pour son physique et sa supériorité maladive, toi qu'on accusa de tueuse, de meurtrière, d'assassin. Tu n'as jamais rien répondu, toujours surprotégée par cet homme s'étant attaché à toi. Gerald, ce sont toujours les meilleurs qui souffrent le plus. Chaque soirée, vous la passiez ensemble, à jouer, à lire ou à simplement bavarder de la vie tel un couple de petits-bourgeois perchés dans les plus hauts et luxueux bâtiments du 6eme arrondissement. C'était la belle vie, tu avais toujours les dernières chaussures à la mode, les derniers vêtements d'une grande collection hors de prix, le meilleur parfum et le plus coûteux maquillage. 

Mais au plus profond de toi-même, cette souffrance ne pouvait plus durer… Ces contrôles répétitifs, ces regards, ces remarques … L'être humain n'était réellement que la pire des merdes. Tu étais remontée au même statut social qu'eux mais tu n'étais encore rien d'autre qu'un vulgaire insecte juste bon pour se faire écraser par une semelle… Bien que tu restais bien trop protégée à l'heure actuelle pour pouvoir être tirée vers le bas. Ces Humanis te donnaient la gerbe et ce sujet de discussion devint rapidement tabou à la maison ; à tes yeux ils n'étaient rien d'autre que des sacs à merde bons à rien cherchant à donner un sens à leur misérable existence et ces Aegis … Ne valaient pas mieux. Ils n'étaient là que pour se complaire dans une aide inutile, ils ne faisaient rien, n'avançaient pas et cherchaient simplement à se donner conscience … Qu'ils aillent crever en enfer tous autant qu'ils étaient. 

À vrai dire, tu n'avais d'empathie que pour Gerald, le reste de l'espèce humaine te faisant serrer les dents de par leurs regards aussi haineux que remplis de pitié à ton égard. C'est un peu par hasard que tu es tombée sur Pénélope, cette hybride un peu trop sauvageonne à ton goût alors qu'elle avait cherché à te racketter, toi et ton dernier sac Louis Vuitton dans le coin d'une ruelle peu recommandable. Tu l'as taquiné et après avoir réalisé ta véritable identité, elle a rangé ce couteau suisse en te demandant des explications. « Va falloir qu'on m'explique comment une hybride arrive à crouler sous tant de thunes. »
Elle t'a aussitôt plu, elle et sa franchise t'arrachant des éclats de rire ici et là et c'est sûrement pour cette raison que tu as rapidement sympathisé avec elle au point de revenir la voir de temps à autre, parfois en l'invitant à manger quelque part soit pour simplement profiter d'une semblable. Au bout de quelques mois, elle t'invita, un peu sur un coup de tête, à rejoindre un groupe d'hybrides extrémistes cherchant à soulever la situation par la manière forte et tu as accepté sans la moindre hésitation. 

Les Ileris, qu'elle bonne blague. Toi, qui vivais dans le lit d'un humain, venais de rejoindre un groupuscule ne cherchant qu'à les rabaisser. Ils n'étaient que peu nombreux et c'est sûrement pour cette raison qu'ils t'ont rapidement accepté parmi eux malgré ton statut social et même plus surprenant… Ils t'ont laissé faire ce que tu désirais tant que tu leur apportais soutien. Rapidement, on t'apprit à te servir d'une arme à feu dans le simple but de te défendre et tu commenças à y prendre goût sans t'en rendre réellement compte. Cette sensation de puissance était devenue si malsaine que tu ne pouvais t'en défaire. 

Tu rencontras quelque infectés avec lesquels tu sympathisas sans te soucier de ces rumeurs et critiques à leurs égards … À tes yeux vous étiez égaux les uns et les autres, comme une famille s’agrandissant petit à petit. Gerald te laissa faire sans te poser une seule question, t'invitant même à continuer sur cette lancée tant que tu ne te retournais pas contre lui. « Tu sais Mercedes, je ne pourrais jamais lever la main sur toi … Alors s'il te plaît, restons en bons termes. » Qu'il pouvait être stupide … Comme si tu étais en mesure de faire du mal à l'homme ayant relevé ta putain d'estime. 

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Tu grimpas les marches de l'immeuble une à une, tes talons trahissant ta présence alors que tu rentras chez toi dans le plus discret silence. Trois heures trente-quatre du matin. Te déshabillant doucement, tu t'apprêtas à rentrer dans cette chambre pour tomber nez à nez avec le propriétaire des lieux, une cigarette au coin des lèvres, une paire de lunettes sur le bout du nez.

« Tu as recommencé, Mercedes ? Tu sais bien que ces trafiquants ne méritent même pas de discuter avec toi. »

Tu lâchas un petit rire, levant les yeux au ciel en venant te faufiler à ses côtés.
SURNOM : Chocolatine, Couscous, Kebab, Subway
ÂGE : 19 ans
COMMENT AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? : C'était il y a bien longtemps, vous me connaissez déjà hihihihihihi
PRÉSENCE : High noon
TON AVATAR, C'EST : Widowmaker (Fatale) • Overwatch
Mercedes E. Bovary
Mercedes E. Bovary
CARTE MAPPEE Deb76d2851901f9d1e9837fa26ed0fa7
AGE : 34 ans
RACE : hybride biche
LIE(E) A : Teddy J. Oswald
METIER : voleuse à plein temps
STATUT : SDF, célibataire et deux enfants
AVIS SUR LA GUERRE : ceci est mon avis sur la guerre wesh ceci est mon avis sur la guerre wesh ceci est mon avis sur la guerre wesh ceci est mon avis sur la guerre wesh ceci est mon avis sur la guerre wesh ceci est mon avis sur la guerre wesh ceci est mon avis sur la guerre wesh ceci est mon avis sur la guerre wesh
https://rftm.forumactif.org/ https://rftm.forumactif.org/
TEST RANG
Sam 6 Jan - 17:45
IDENTITÉ.
NOM ; Aurait porté le nom de ses anciens maîtres, « Ackermann », mais ce n’est qu’histoire ancienne, quand ils étaient encore de ce monde.
PRÉNOM ; Philomène
ÂGE ; Trente-six ans
SEXE ; Féminin
RACE ; Blonde d'Aquitaine (vache)
ORIENTATION SEX. ; Pansexuelle.
SITUATION ; Actuellement célibataire et compte bien le rester au vu de son infidélité. Dans une situation sociale relativement compliqué, jonglant sans cesse au vu de ses multiples facettes.
GROUPE ; Hybride femelle neutre (aka hybride travaillant chez Humanis pour espionner ses compares hybrides)
MÉTIER ; Vendue comme "hybride de luxe" aux plus offrants, dit avoir été dressée comme gogo-danseuse et escort-girl et s'en vante même. Espionne les Ileris pour le compte des Humanis mais semblerait-il que des informations contraires circulent à son sujet, s'empresse-t-elle de les faire taire.
ORIGINE(S) / NATIONALITÉ(S) ; Française, originaire d'Aquitaine
PHYSIQUE.
Philomène tu es belle, Philomène tu plais, Philomène tu sais faire relever les yeux vers ton importante prestance, Philomène tu ressembles à une déesse dessinée à la plus délicate des plumes. Philomène on te fait la cour, on te noie de milles paroles, toutes aussi belles les unes que les autres. Philomène.

Douce fleur raffinée, belle plante encore en bonne santé, adorable poupée, admirable jouet. Philomène. Tu te déhanches d’un air faussement timide, tu es un admirable animal de compagnie, un objet qu’on désire montrer, dévoiler. Alors tu te pavanes, tu dévoiles ton corps, tu joues, charmes, séduis, tu manipules d’une certaine manière, envoûtes, hypnotises puis déchire. Tu es là, Philomène, tu te redresses de ce fauteuil fait de cuir véritable, tes talons claquent au sol, coupant court au silence qui s’était imposé entre vous. Tu le sens, son regard de vipère te dévisageant d’un air suspicieux, il te juge en permanence, elle ne fait que soupirer d’agacement à la manière dont tu te déplaces, tel un félin prêt à bondir sur sa proie. Philomène.

Tu ne peux que pouffer, laissant entendre ta douce voix, calme et attendrissante, souvent rieuse et assaisonnée d’une pointe d’humour naïf. Tu relèves tes yeux d’un azur océan vers eux, pétillants d’une certaine envie de rébellion bridée par une somptueuse vie luxueuse. Sa voix se fait dure, tu te stoppes, affichant un léger air étonné dans le simple but de le rendre encore plus fou. Tu savais pertinemment que ta maîtresse saurait trouver les mots pour calmer les pulsions violentes de son tendre époux, pourtant il vint abîmer ton visage d’une violente gifle.

Tu ne bouges pas Philomène, tu baisses simplement la tête sans même serrer les dents. On remarque encore la trace rouge de sa main entachant ton visage de porcelaine, blanc à en être maladif, douce peau presque tendancieuse. Philomène, tu le nargues d’un sourire provocateur pourtant aussi doux que de la soie. Il peste, tu entrouvres tes belles lèvres pulpeuses, rosées et attirantes, désirables, comme si tu t’apprêtais à rétorquer quelque chose. Mais non, tu n’affirmes rien par peur de représailles, tu préfères te taire pour garder ce corps de poupée dans un état convenable, pour qu’on te regarde, t’admires, te désires.

Tu es bien plus belle que les autres.
Tu mérites toute l’attention.
Tu es la plus tendancieuse chose que ce monde a pu connaître.

Une insulte vole, tu l’ignores. Elle te demande de te retirer, que ce n’est pas le moment de venir les ennuyer avec tes sottises barbantes. Philomène, tu es encombrante. Si seulement ils pouvaient voir ta beauté, s’ils pouvaient réaliser à quel point tu étais importante, excitante, désirable. S’ils ne se sentaient pas aveuglement supérieurs à toi, peut-être pourraient-ils t’admirer à ta juste valeur. Peut-être pourrais-tu les soumettre à ta divine personne, eux qui ne comprenaient en rien le beau de ce monde.

Alors tu te retournes, tu sais qu’elle te fixe et te jalouse, tu sais qu’elle te désire, tu sais que tu pouvais en faire ce que tu désirais, adorable Humanis utilisée par une douce muse. Tu te joues des humains, tu les rends fous, les fais douter. Qu’il est bon de se sentir … Supérieure. Tu sais bien qu’elle ne te lâche pas du regard, qu’elle détaille ce corps d’un mètre soixante-deux centimètres … Tu en es persuadée.

Elle te rejoint vite, referme la porte de ta chambre du pied sans jamais détourner les yeux. « Tu es une succube, Philomène. » Ses mots te font frémir, tu sens vivante, reconnue à ta juste place. Tu souris, elle soupire, exaspérée par ton comportement peut-être trop enfantin pour une personne de ton âge. Doucement, elle s’approche, pose un de ses doigts sur tes fines lèvres pour te faire taire avant de continuer sa route, redessinant les contours ton menton pour frôler ta voluptueuse gorge. Encore un air vicieux de ta part, pour la tenter et la provoquer. Tu es bien formée, peut-être trop même et bien que tu sois fière de ce corps offert par une génitrice dépravée et une science un peu trop perfectionniste et pourtant malgré les remarques toutes aussi violentes que tu dois supporter chaque jour, tu assumes cette partie de toi, dévoilant ce 95F sans la moindre gêne, décolletés plongeants ou hauts moulants, un petit air niais pour accompagner cette petite facette, il n’en faut pas plus pour faire jaser sur ce physique affriolant.

Pourtant, tu es bien en chair de partout, bien loin de ces hybrides anorexiques tenant à peine debout, non toi parfois on te traite de grosse, on t’insulte sur ton fessier bien présent, sur ce poignet d’amour dépassant de tes jeans trop serrés, de tes cuisses aux quelques vergetures. Que la jalousie pouvait rendre les gens désagréables.

Elle passe sa main le long de ton cou, tu déglutis, elle continue jusqu’à ta nuque pour empoigner tes cheveux à la racine sans la moindre douceur. Peut-être as-tu joué avec ses nerfs trop longtemps ? Elle est aussi imprévisible que toi, Teresa. Elle ne les lâche pas, resserrant même sa poigne et ta seule peur à ce moment était qu’elle puisse abîmer une de tes plus grandes fiertés : ta tignasse légèrement ondulée était quelque chose d’assez représentatif de ta personnalité, extravagante et toujours parfaite. Aucun cheveu ne dépasse, que ce soit des deux chignons que tu t’ennuies à faire chaque matin, des multiples tresses trainant ici et là dans cette cascade de lavande que tu entretiens chaque matin et chaque nuit. Tu les colores tous les mois et demi avec un produit bio et non traité sur les animaux pour qu’ils puissent garder leur douceur naturelle. La plupart du temps, une mèche vint cacher ton œil gauche et tu ne l’attaches que lorsque tu dois travailler, peut-être serait-il temps de la couper ? Qui sait, tu n’as plus côtoyé un coiffeur depuis quelques années déjà et tu en es même terrorisé, la dernière fois il t’a complètement loupé et a failli te cramer la crinière avec sa stupide permanente.

Sur le haut de ton crâne, on ne peut louper tes deux cornes proéminentes, signe de ton croisement bovin, juste au-dessous on remarque tes deux oreilles tombantes percées par deux anneaux en argent pendouillant tranquillement, parfois changés ici et là par d’élégantes boucles d’oreille. Tu as aussi eu un septum au nez il y a quelques années que tu as finies par retirer, trop cliché et source de nombreuses moqueries au vu de ton hybridation.

Un regard mauvais est lancé à ton égard pour tenter de te remettre dans le droit chemin mais tu sembles l’ignorer, contemplant le vernis à ongles que tu avais déposé en une french manucure sur le bout de tes doigts soignés. Alors elle te lâche, grogne et s’éloigne. « Prépare-toi convenablement, nous sortons. » Forcément tu relèves les yeux au ciel, comme si tu n’étais jamais propre sur toi. Pourtant tu ne l’avais jamais déçue, toi qui étais un animal domestiqué à la perfection, toujours bien vêtue lorsque le besoin se faisait sentir, toujours plus belle, toujours plus admirable que ta maîtresse.

Tu chausses tes talons hauts, un collier de cuit autour du cou pour rappeler ton statut mais qu’importe …

{ CETTE NUIT ENCORE, TU SERAS LA PLUS BELLE. }
ET VOUS.
PSEUDO ; Chocolatine, allez y les débats sont ouverts ! (^:
ÂGE ; 20 ans
GARS OU FILLE ? ; Femelle
COMMENT AS-TU TROUVE M&N ?  ; Dans la corbeille de mon pc
PRÉSENCE ; Autant que possible
TON AVATAR C'EST ; Narumeia • Granblue Fantasy
AUTRE CHOSE ; JTM MES BBs ♥️
PHILOMÈNE
CARACTERE
Philomène, tu es de ces personnes à qui donner sa confiance semble être une des pires choses possibles, on te critique souvent, on avertit souvent les gens de ton caractère particulier pour une hybride de ton rang et pourtant beaucoup tombent encore dans le panneau en voyant ton petit air attendrissant. S’ils savaient à quel point tu te jouais d’eux, Philomène. Tu es fausse en permanence et il en est compliqué de savoir à qui tu as donné ta confiance et avec qui tu joues, semblerait-il que même toi, tu te sois fait avoir par ton propre jeu. « Vous savez, je ne me fais même pas confiance à moi-même, c’est pour dire. »

Philomène, tu es de ces personnes manipulatrices, tu joues avec les autres êtres vivants, les juges, les utilises et les jettes lorsqu’ils deviennent inutiles et tu ne sembles avoir aucun scrupule à laisser les plus faibles derrières toi pour avancer jusqu’au sommet, après tout tu es bien supérieure à toute cette sale race d’hybride qu’on peut trouver dans les rues de Paris et ce côté hautain semble être détesté par la plupart des Humanis que tu peux croiser chaque jour. Tu observes les moindres faits et gestes des personnes que tu côtoyes, tu épies leur quotidien dans le but de trouver des informations croustillantes à te mettre sous la dent et déballer toutes les informations que tu as pu amasser devant le ou la concerné pour obtenir tout ce que tu désires. Mais c’est aussi par curiosité que tu agis, pour tout savoir de ce qui t’entoure et ce défaut en est presque maladif chez toi à un point que tu ne contrôles même plus. « Quand un élément devient trop perturbateur et vous retient dans votre avancée, le mieux est de s’en débarrasser définitivement. »

Philomène, tu es d’ailleurs une terrible capricieuse, ta soi-disant supériorité faisant de toi quelqu’un à part et tu n’hésites pas à le rappeler aux autres lorsque tu es en mesure de le faire. Peut-être est-ce à cause des cadeaux que te faisais parfois ton ancien maître ? Toi-même tu ne le sais pas vraiment mais lorsque tu désires quelque chose, tu finis tôt ou tard par l’obtenir et ce, peu importe la manière. « Je ne vole pas vraiment, si là est votre question Monsieur. Je dirais que j’emprunte jusqu’à la mort ! »

Philomène, on te considère aussi comme quelqu’un d’extrêmement vulgaire, aussi bien physiquement que verbalement. Tu ne possèdes aucune gêne à monter les différents atouts de ton corps et ta nymphomanie semble en déranger plus d’un. Provocatrice, dévergondée et tendancieuse, tu es de ces mangeuses d’hommes qui sont fières de ce que la nature leur a offert. Peut-être as-tu déjà pu combler quelques caprices de cette manière ? Qui sait, tu n’es jamais très franche lorsqu’on te pose la question. « Les hommes sont tellement faciles à utiliser lorsque vous flattez un minimum leur ego, même mon ancien maître se faisait avoir à chaque fois ! »

Philomène, ce n’est pas que par fierté que tu dévoiles ton apparence aux autres avec une telle indifférence mais bien par narcissisme, et même plus par mégalomanie : tu te considères comme la plus belle, la plus intelligente et la plus raffinée que ce monde puisse connaître. Si tu n’es pas encore au sommet c’est tout simplement à cause des autres qui refusent d’assumer qu’une hybride puisse être plus ceci ou plus cela qu’eux. « Vous comprenez, les autres ne comprennent rien au beau. »

Philomène, tu es une hybride relativement cultivée et tu n’hésites pas à le faire savoir aux autres. Tenir une conversation semble être comme un don, l’écrit et la lecture ne t’ont jamais vraiment posé de soucis et tu sembles apprécier tout ce qui se rapproche à l’art. Tu es loin d’être une sotte ne connaissant rien au monde et tu as déjà surpris de nombreuses personnes ayant cherché une discussion sérieuse en ta compagnie. Certains t’ont même trouvé relativement bavarde alors que d’habitude, tu es quelqu’un d’assez silencieux. « J’ai déjà cloué le bec de plusieurs Humanis pensant que j’étais illettrée et incapable de placer deux mots l’un après l’autre. Je vais être franche avec vous : je n’ai jamais autant ris de ma vie. »

Philomène, lorsqu’on te demande ce que tu penses des Aegis, tu réponds qu’il s’agit d’une bande d’incapables ne comprenant rien à la vie moderne et qu’il leur sera impossible de changer les choses sans violence et sans une violente guerre civile. Tu te moques bien souvent des Ileris mais au final ces derniers ont des idéaux que tu partages, pourtant semblerait-il que tu chercherais à leur mettre des bâtons dans les roues pour les voir encore plus galérer. Les infectés ne sont que des erreurs n’ayant pas eu de chance, tu ne t’avances pas à ce sujet et sembles rester neutre bien que tu sois terrorisée à l’idée de devenir comme eux : tant qu’ils restent loin de toi, tu te fiches bien de ce qu’il peut leur arriver. « De toute façon, vous vous doutez bien que je suis dans le groupe des gagnants ! »

Philomène, tu es une joueuse couplée d’une mauvaise perdante et à t’écouter on devrait te laisser gagner à chaque jeu pour ne pas t’avoir à dos. Tu détestes perdre et tu as cette fâcheuse habitude à esquiver les jeux d’argent au vu de la malchance que tu trimballes depuis quelques années. Tes connaissances les plus avares n’hésitent donc pas à te provoquer en défi pour te faire lâcher le peu d’argent que tu possèdes et te ruiner au maximum. « Ils savent tous que je ne peux pas refuser un défi … c’est à cause de mon ego surdimensionné qu’ils disent mais je ne vois pas de quoi ils peuvent bien parler ! »

Philomène, on te dit mauvaise et même méchante. Peut-être est-ce à cause ton manque de compassion envers les autres ? Tu ne caches pas les regards dédaigneux que tu peux lancer aux plus faibles que toi et en même temps tu n’hésites pas à les dissimuler derrière de jolis sourires accompagnés de piques moqueuses bien placées pour faire mal et blesser et le pire c’est que tu n’as aucun scrupule à ça ! « Je vous jure que ce n’est pas ma faute, les autres sont trop susceptibles ! »

Philomène, le pire dans tout ça c’est que tu sembles aimer lorsque les rôles s’inversent, tu as beau être quelqu’un de relativement arrogant, tu connais ta place dans ton milieu et tu sais te rabaisser quand le besoin se fait sentir pour éviter les représailles trop violentes. La gentillesse, la soumission et l’obéissance semblent être des mots que tu ne connais que trop bien. Tu es de ces hybrides dociles qui pourraient, lorsqu’elles sont assez proches d’eux, faire n’importe quoi pour leurs maîtres. Et lorsque la servitude ne te sert pas à attirer les regards, tu n’hésites pas à te rebeller pour faire savoir ta présence et cette fois, hors de question de te laisser faire : tu hurles, tu cries, tu te débats mais par-dessus tout : tu ne caches absolument pas ce côté masochiste de ta personnalité, tu sembles même apprécier. Cette violence, cette humiliation telle qu’elle soit, tu t’en contrefiche tant qu’on porte un tant soit peu d’attention à ta personne. « C’est le bien qui fait mal. »

Philomène, par-dessus tout tu es une comédienne et tu sembles avoir perfectionné cet art depuis ta plus tendre enfance au point qu’il est terriblement difficile de savoir lorsque tu ne joues pas un rôle. Tu sembles niaise et naïve, faisant croire aux autres que tu es une idiote. Un peu longue à la détente et dans la lune en permanence, tu rigoles pour un rien, t’émerveilles à la moindre petite chose brillante ou bruyante. Peut-être qu’ainsi les gens font moins attention à leurs actes ou paroles en ta présence ? Tu fais mine de ne rien comprendre et pose parfois des questions idiotes, un peu puérile et novice en beaucoup de choses, tu ne laisses jamais rien paraître pour te jouer des autres. « C’est toujours quelque chose de jouissif de découvrir leurs réactions quand ils se rendent compte de la vérité. »

{ PHILOMÈNE. }

HISTOIRE
Teresa n’est qu’une femme perdue dans le flot trop perturbateur d’un alcool destructeur, Klaus n’est qu’un fantasme interdit. Mercedes n’est plus que l’ombre d’un époux faussement manipulateur. Gerald un génie sans aucun scrupule. Newt une simple enfant victime d’une douce société agonisante. Tous ne sont que de vulgaires marionnettes que tu as utilisé sans le moindre scrupule, tu t’es jouée d’eux, les a fait souffrir, espérer, puis tu les as enchaînés rabaissé et jeté dans la plus terrible des dépressions. Tu as entamé une danse macabre dans le simple but qu’on pose un regard sur toi, toi, toi et toi. Oh douce Philomène, n’es-tu pas la plus pitoyable ? Toi, pittoresque création, créature soumise et destinée à servir des humains cupides, des dangereux n’ayant comme compassion que le fait que tu possèdes un physique similaire au leurs. Tu as toujours été inférieure, aussi loin que tu t’en souviennes.

Un gosse apeuré à l’idée d’être père.
Une mère qui ne savait pas comment payer ses factures.
Deux dons de Dieu, deux jumelles.
Un appartement insalubre.
Sale, minable, dégoutante, faible, fragile, constamment malade, maigre, affamée.

Tu as toujours envié les autres, tu as toujours fait la manche avec ta moitié, dans le simple but de manger, ne serait-ce qu’un morceau de pain. C’était ainsi, une dure réalité. Ta mère avait peur, elle ne voulait se sacrifier pour deux choses qu’elle n’a jamais réellement désiré. Pitoyable préservatif qui ne fut pas coopératif, dégoutante graine qui se planta en son sein pour la maudire de deux poupées. Jamais tu ne pourras oublier ses regards dédaigneux à votre égard. Vous étiez des monstres, elle était l’ange déchu abattu par Dieu. Alors as-tu dû survivre seule, abandonnée et désintéressée de tout, toi gamine apitoyant les passants, tenant à peine debout. Depuis le début, les regards étaient rivés sur toi, sur la pauvre condition que tu vivais chaque jour, chaque nuit. Agnès pleurait chaque nuit, toi tu étais indifférente. Belle Philomène qui ne pouvait se laver tous les jours. Adorable Philomène qui ne faisait aucun bruit lorsque sa mère se faisait prendre sur le canapé. Silencieuse Philomène qui jouait avec deux cailloux sur le bord d’un trottoir.

Une fois sur deux, tu ne prenais qu’un repas. L’autre jour, c’était Agnès. Et parfois, tu ne mangeais point, soi-disant ne rapportais-tu pas assez d’argent, soi-disant ton reflet était plus intéressant, plus mignonne, plus affectueuse, plus respectueuse. Le premier acte du théâtre qu’était la vie venait de t’être volé, le rideau se ferme, te laissant abattue et insultée, humiliée et détestée. Tu décides de te débarrasser de celle te volant toute la gloire te revenant de droit.

Elle t’adore.
Tu la hais.
Tu essayes de l’étrangler en pleine nuit.
Tu échoues.
Elle te pardonne.
Tu la hais.
Tu la pousses sur la route.
Tu réussis.
Elle se fait faucher.
Sa mort est brève, propre, calculée.

Alors tu pleures, tu hurles, joues une malsaine comédie pour que les regards viennent se poser sur toi, tu attrapes le corps interne de ton miroir dans tes bras. Qu’il est bon d’être unique, seule, qu’il est tentant de devenir la meilleure, celle qu’on trouve belle, qu’on admire.

{ REGARDEZ MOI TOUS. }

Maintenant, chaque morceau de pain t’appartenait. Ta mère s’occupait un peu plus de toi sans pour autant river ses yeux en permanence sur ton petit être. Chaque nuit passait et plus tu te sentais délaissée, abandonnée.

{ SEULE. }

Ta sœur, elle n’était plus là pour te dire à quel point tu étais jolie, à quel point elle t’aimait, à quel point tu étais son rayon de soleil. Tu te souviens, cette fois où elle t’a conté vouloir partir loin d’ici pour construire une ferme, un adorable petit paradis pour tous les animaux abandonnés, votre petite utopie, loin des caprices d’adultes.

{ DYSTOPIE. }

Ta mère, elle se fichait bien de ton futur, tu n’étais qu’une gamine encombrante, une sale gosse qui, plus partira, moins lui pourrira-t-elle la vie. Tu le voyais dans ses yeux, la peur, l’angoisse, la haine, elle savait. Elle savait à quel point, du haut de tes dix ans, tu pouvais être vicieuse. Tu épiais ses faits et gestes, silencieuse, dans ta petite robe blanche, déchirée ici et là. Tu semblais comme un fantôme, tu ne faisais aucun bruit, tes pas de velours la faisais paniquer, l’horreur, la crainte.

{ VENDUE. }

Vendue à un des hommes venu se vider dans son misérable corps, jetée dans les bras d’un inconnu contre lequel tu ne pu rien faire. Délaissée par la personne t’ayant donné la vie, celle sans qui tu n’aurais jamais souffert. Celle t’ayant regardé t’éloigner avec ces pourritures pour une somme que tu ne connaîtras sûrement jamais. Tu n’étais, Philomène, qu’un pitoyable pantin, une sublime poupée qu’ils allaient marquer à jamais, un jouet, une chose, une esclave, une soumise.

{ ANIMAL. }

Au final, Agnès a peut-être eu plus de chance que toi. Morte sur le coup, sans souffrir, sans pleurer, sans te détruire un peu plus qu’elle n’a pu le faire. Ou peut-être est-ce une punition divine pour avoir tué celle qui te comprenait le mieux ? Pour avoir assassiné sans le moindre regret le miroir qui naquit en même temps que toi ? Tu n’en savais rien et en fin de compte tu ne voulais pas savoir, tu t’en fichais. Tout ce qui importait à tes yeux d’enfant n’était que le lieu où tu allais passer de longues années. Tu n’avais peut-être pas connu l’école mais tu étais loin d’être stupide et naïve et tu connais ce regard dédaigneux que te lancent ces types, tu n’es rien.

{ JUSTE DE LA SALE RACE. }

Pourtant tu es coincée, tu ne peux plus rien faire, tu ne peux t’enfuir ni même te cacher, tu es juste condamnée, bloquée entre ces quatre murs blancs à subir les lubies vicieuses de scientifiques qui n’en ont que faire de tes supplications, de tes hurlements et de tes pleurs. Non, ils piquent là où ils peuvent, ils te laissent seule dans ton coin sans jamais poser le moindre regard sur toi. Tu pètes les plombs, tu te fais toi-même du mal, tu cries chaque soir, tu refuses de te taire, tu veux qu’on te regarde, qu’on s’intéresse à toi, qu’on s’approche de ton corps meurtri pour s’apitoyer sur ton sort. Toi qui n’étais qu’un jouet ayant survécu à ces tests pittoresques. Tu n’étais plus des leurs, tu n’étais plus comme eux, tu n’étais qu’un pantin, un animal de foire inférieur, une créature qu’on tient en laisse et qu’on dresse sans ménagement.

On t’a appris les bases dès tes douze ans, on t’éduqua pour te jeter dans une société corrompue que tu ne connaissais déjà que trop bien. Tu as appris à lire et à écrire, à compter et à communiquer avec respect. Tu étais déjà jolie à l’époque malgré ta sous-nutrition et les cernes creusant tes joues et ils n’étaient pas à te le faire savoir de par les paroles douces et attentionnées pour t’appâter, te complaire et te duper. À vrai dire tu n’as jamais posé de soucis, toujours obéissante et silencieuse, polie et calme malgré ta curiosité presque maladive. Toujours à vouloir tout savoir et tout comprendre, toujours un livre entre les mains pour perfectionner ta lecture, toujours à compter les petites pilules colorées pour ne jamais oublier ces chiffres si compliqués.

Le temps passa tranquillement et à l’étonnement des scientifiques tu devins rapidement une petite hybride sociable de seize ans, aux paroles agréables et aux attentions toujours louables. Tu étais parfaite, adorablement désirable et déjà particulièrement intelligente, peut-être était-ce à force d’observer ton environnement ? Tu n’en savais trop rien mais tu te sentais de plus en plus supérieure et tu en devins même hautaine sur les bords, te rebellant à certains moments, pitoyable et exécrable demoiselle. On changea ton habitat du jour au lendemain, te trainant dans cette ville souterraine nauséabonde, vendue de nouveau à un dresseur sans scrupules.

Et ton doux paradis se transforma en un délicieux enfer. Dès le début, on chercha à te mettre en garde, on voulait te prévenir, t’apeurer et te faire réaliser qu’ici, rien ne serait comme avant. Les regards soumis, les têtes baissées, les blessures quelques scarifications, tu te souviens de tout et alors que tu aurais dû paniquer, tu encaissas en silence. Tu n’avais rien fait de mal et pourtant tu subissais ses envies, tu le laissais décharger ta haine sur ton pauvre corps alors que vous jubiliez, sans le savoir l’un pour l’autre, d’un plaisir commun.

Qu’il était bon de se complaire mutuellement dans un désir malsain. Il t’aimait, tu étais sa favorite, celle qui n’hurlait jamais, celle qui acquiesçait en permanence. Oui, tu étais parfaite, un modèle, un exemple à suivre, une figure. Chaque mot, qu’il soit bon ou mauvais, te rendait folle, folle d’une folie que tu ne comprenais même pas. La joie, la haine, la douceur, la douleur, tant de sentiments contraires qui te rendaient vivante d’une supériorité maladive.

Tu étais meilleure que tout le monde, peu importe le domaine et tôt ou tard ces humains égoïstes seraient bien obligés de l’admettre.

À tes dix-huit ans, il t’envoya travailler dans un bar où encore une fois tu devins rapidement le centre de l’attention. La luxure, la dépravation, toute cette tentation n’étaient qu’inconnu pour une adolescente telle que toi et pourtant tu te fichais bien de ces remarques parfois salaces, de ces mains baladeuses ou même de ces propositions peu catholiques. Tu étais là, à te déhancher pour le plaisir des yeux, eux qui te complimentaient sur ce physique avantageux frisant l’irréel. Tu jouais ce rôle de femme inatteignable, tu chauffais, tentais et repoussais sans jamais tomber dans les griffes de loups affamés. Cette sous-race ne pouvait qu’imaginer les courbes sulfureuses de ton corps derrière tes fins tissus sans jamais pouvoir se l’accaparer.

Tu étais bien trop belle pour qu’ils ne soient tes amants.
Alors tu jouais avec leurs envies et leurs sentiments.
Ils te pouvaient que t’épier.
Tu te sentais aimée et désirée.

Et ce scénario continua de nombreuses années encore jusqu’à tes vingt-trois ans, le jour où tu la rencontras pour la première fois au beau milieu de ton show. Elle était là, posée comme une tentatrice sur l’un des canapés vide, relevant ses yeux similaires aux tiens alors qu’elle n’était qu’à quelques mètres de toi. Elle a toujours été belle et distante, inaccessible de par ce qui semblait être son époux possessif et pourtant solitaire malgré tout. Elle était … comme toi. Tu te retrouvas captivée par cette tigresse au regard de braise, cette prestance, cette droiture et cette aura de supériorité qui s’émanait d’eux.

« Klaus, c’est elle que je veux. »

Tu te souviens de ses paroles, de l’intonation de sa voix sèche et sévère, dominatrice et presque violente. Son regard en disait long sur ses intentions à ton égard et ce l’air mauvais que son compagnon te lançait en permanence qui te paralysait, mais elle, cette étrangère tentatrice, cette rivale de taille te rendant déjà si folle. Tu lui fus vendue telle un caprice, un objet qu’on se passe et qu’on s’échange, une chose qu’on traine derrière soi en laisse, sans lui laisser le droit à la parole.

Teresa Maria Ackermann, douce mais sauvage militaire au tempérament de feu clamant la soumission totale des hybrides qu’elle affirme détester après une mission ayant mal tourné où elle faillit perdre la vie, ce qui ne fut pas le cas de Monsieur, Klaus Wolfgang Ackermann qui lui avait perdu son œil gauche durant cette même mission. Tous les deux clamaient leur appartenance à Humanis sans la moindre gêne et Klaus se vantait même des quelques hybrides qu’il avait tués sous un coup de colère au plus grand damne de son épouse qui devait, à chaque fois, récoler les morceaux. Tu ne fus d’ailleurs pas épargné par ses excès de violence qui ne purent que te terrifier au début, il était imprévisible, indomptable et l’alcool ne faisait qu’empirer les choses. Tout ne pouvait que dégénérer entre deux sangs chauds tels que vous et dès que sa moitié quitté les lieux, toute sa rage et sa haine se déversait sur ta personne qui ne pouvait, encore une fois, que subir. Il était bien trop fort, bien trop fort et trop imposant pour que tu puisses te défaire de sa poigne de fer.

C’est lui qui t’a fait découvrir les plaisirs de la chair derrière le dos de sa propre femme, il t’a volé ton innocence, il t’a forcé à coucher avec lui sur ce canapé en cuir et il t’en a fait baver sous les coups et la violence dont il pouvait faire preuve. Pourtant, oui s’en est terriblement malsain mais tu es tombée sous son charme, lui qui n’a jamais eu la moindre onde de gentillesse à ton égard, lui qui n’a fait que t’humilier et t’utiliser comme un pantin. Il lui arrivait parfois de se montrer un peu plus doux que d’habitude mais il ne te ménageait jamais, te rappelant toujours ta place d’être inférieur bien qu’il reconnut ton intelligence. Petit à petit, tu te rapprochas de lui et lui de toi pour jouer à un jeu interdit vous faisant vibrer. Teresa n’en su jamais rien et même pire, tu pus jouer avec elle lorsque tu la pris sur le fait avec un autre homme bien plus jeune qu’elle, un jeune rouquin tout ce qu’il y avait de plus charmant.

Alors tu as joué avec elle pour la rendre folle, tu l’as menacé de tout relevé à son époux et c’est ainsi que vos places se sont inversées et tu lui étais maintenant supérieure. À vrai dire, tu avais remarqué son léger changement d’attitude depuis quelques mois et tu avais bien vu qu’elle semblait plus distante avec Klaus, comme si son cœur volait ailleurs et tu avais pu confirmer tes doutes en fouillant sans contingences dans son téléphone lorsqu’elle fut sous la douche. Tu la tenais en laisse, menée par ta belle personne manipulatrice. Aussitôt, tu devins capricieuse et vaniteuse avec elle, jouant avec ses nerfs et ses idéaux, la faisant tourner en bourrique en la faisant culpabiliser sur son acte infâme.

Oh, si elle savait que lui aussi, était tout sauf un homme fidèle. Mais tu te sentais vivante à jouer avec eux ainsi, à les tourmenter délicatement, tu savourais chaque réaction, chaque regard et tu voyais bien qu’elle s’en voulait pour s’être laissé aller pour la première fois de sa vie. Elle t’a déjà demandé d’oublier ce qu’elle avait vu mais non, cette supériorité était trop délicieuse pour que tu puisses t’en défaire. Tu vivais un amour vorace avec Klaus, tu le dégoûtais autant que tu lui plaisais et lui te faisait jubiler par ses caresses torrides. Il a d’ailleurs été le seul avec lequel tu t’es totalement écrasé, soumise et délicate, presque constamment aux petits soins. Cette soumission forcée te satisfaisait complètement et chaque marque de violence résonnait comme les quelques baisers chastes qu’il pouvait t’offrir, de temps à autre.

Il n’y a eu qu’une seule dispute violente entre vous deux, lorsque tu lui affirmas être enceinte après avoir passé une douce nuit alcoolisée dans ses bras. Tu aurais voulu garder cet enfant mais lui t’a bien fait comprendre que le contraire ne serait pas négociable et alors que les semaines passaient sans qu’il ne se décide à te faire avorter, il péta les plombs et tu fus encore une fois, la source de sa colère. Teresa était partie rendre visite à sa mère en Allemagne et tu t’étais retrouvée toute seule avec ton bourreau qui, sous l’emprise de ce liquide trop alcoolisé, te frappa et te violenta jusqu’à te provoquer une fausse-couche.

Tu t’es retrouvée toute seule avec ton malheur sans qu’il n’en ait quelque chose à faire, il t’a simplement insulté et humilié encore une fois pour préserver sa vie de couple. Teresa n’en su jamais rien et tu du bien évidemment te taire pour éviter les représailles. Bien que tu en avais de plus en plus peur, lui te força à entretenir la même relation et tu dégringolas le peu d’échelons que tu avais réussi à monter en sa compagnie et les années qui suivirent cet incident n’en furent que plus désastreuses encore.

C’est à tes trente-quatre ans que tout bascula de nouveau, vous aviez repris une relation à peu près stable avec Klaus et Teresa avait difficilement encaissé toutes ces années de mensonge de la part de son compagnon et c’est sûrement pour cette raison qu’elle demanda le divorce avant de quitter le domicile dans lequel elle avait vécu toutes ces années. Tu te sentis coupable d’avoir autant joué avec les sentiments de cette pauvre femme mais tu ne cherchas pas pour autant à la rattraper pour la faire réfléchir sur ses choix … Ou plutôt, tu n’en as pas eu la possibilité.

Teresa perdit la vie, assassinée par ces hybrides révolutionnaires qui se faisaient appeler « Ileris » et aussitôt, tu ressentis comme une profonde haine à leur égard, tout comme Klaus qui péta les plombs pour de bon. Ses obsèques furent brèves et cachées aux yeux des autres, on avertit à peine sa famille restée en Allemagne avant de passer à autre chose, ce qui révolta bien évidemment son époux. C’est par haine envers eux qu’il t’ordonna de t’infiltrer chez eux pour dérober le plus d’informations possibles et c’est sûrement par amour pour lui que tu t’exécutas sans rechigner un seul instant.

Et c’est cette mante religieuse qui te fit rentrer dans leurs rangs alors que tu t’es présentée à elle dans un état lamentable, battue et affaiblie. Tu as joué la comédie, tu l’as amadoué pour la faire tomber dans ton double jeu, tu l’as charmé de tes yeux azur larmoyants pour mieux refermer tes doigts autour de sa gorge violâtre. Douce Mercedes, si tu avais pu te rendre compte à l’époque de l’erreur fatale que tu venais de commettre, peut-être aurais-tu fait plus attention avant d’offrir ta confiance à une inconnue sortie de nulle part. Les mois passèrent et sans t’en rendre compte tu sympathisas avec quelques membres du groupe et tu t’étonnas même partager certains de leurs idéaux pourtant tu ne pouvais te défaire de cette comédie que tu jouais à la perfection derrière ton air niais et stupide. Aussi tu te proposas comme espionne pour aller espionner les Humanis dans le but de leur faire parvenir des informations importantes pour les prochains coups à mener. C’est poussé par Mercedes encore une fois qu’ils finirent par accepter ta proposition.

Ton double jeu put ainsi commencé et bien qu’au début tu te sentis comme souillée à l’idée de trahir la dernière personne te faisant complètement confiance, tu pris goût à cette manipulation, cette facilité que tu avais de duper les gens, cette curiosité qui ne te faisais louper aucun détail des conversations friandes en informations. Parfois tu affirmais la vérité, parfois tu mentais aux deux groupes … Peut-être au final avais-tu mal compris les annonces que tu avais entendues ici et là ? Les humains n’étaient pas infaillibles alors les hybrides ne pouvaient que l’être encore plus d’après tes dires. Et qu’il était jouissif de les voir chercher à prendre le dessus sur les autres pendant presque un an. L’année 2021 venait à peine de commencer lorsque les choses se dégradèrent à nouveau et tu perdis définitivement ton petit confort que tu appréciais tant.

Klaus se suicida de chagrin sûrement, te laissant une lettre à ton attention et une autre à ses supérieurs pour leur demander de prendre la relève en t’adoptant. Il vanta légèrement tes capacités d’adaptation et recommanda de te garder comme espionne au vu de ton excellent travail pour le moment. Tu fus touchée par ses mots et honoras sa mort comme tu avais pu le faire avec son épouse. Maintenant tu te retrouvais seule, dans l’attente d’un nouveau supérieur à qui tu pourras te mesurer. Mais pour le moment tu continuais cette double vie, nichant parfois chez tes supérieurs, parfois chez eux clamant votre supériorité et même si tu te jouais des deux camps tu connaissais le tien, celui qui vous mènera à la victoire et qui fermera sans aucun doute le rideau annonçant la fin de cette pièce de théâtre où tu es l’héroïne et qu’on appelle…

{ LA VIE. }
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